Corps-Raccords
Poésie, Les Editions du Tamarin " Il y a comme une mystique charnelle dans cette écriture au phrasé syncopé qui ne se joue d’aucune règle et trace librement son parcours dans ce qu’on appelle un recueil conceptuel parsemé d’élans jubilatoires et de vivacité d’esprit. Un hymne à la vie ! Corps-raccords est à lire à haute voix à la façon des griots. C’est un chant d’amour qui résonne comme une prière profane à l’adresse de l’aimée : Sois nue ma chair/ que je t’habille de mes doigts. Ce jeune auteur possède déjà le flux porteur d’émotion et le sens de la poétique, tant, il crée sa propre structure dans une forme originale. " Louis Bertholom |
Une Saison en Afrique Poésie, Les Editions Savanes " En travaillant une béninisation et une africanisation des mentalités devenues hybrides et bâtardes, Djamile Mama Gao est à la recherche d’une unicité esthétique et onirique, qui hèle un fantastique érotique pour refuser la mort. Ainsi, par le truchement d’élégants oxymorons allégoriques, la poésie de Djamile Mama Gao crée un syndicat des sens et des quatre points cardinaux d’où partent des fantasmes de couleurs locales, des diglossies électromagnétiques du phrasé et des rimes intérieures cachant un for intérieur riche de souvenirs de diverses sources... " Daté Atavito Barnabé-Akayi |
Le calepin d'une vicieuse
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" L'écriture de Djamile Mama Gao apparaît comme un corps en acte, une pensée qui bouge, un mouvement, un remuement, une geste où le sensuel et le politique, se rencontrent. Omniprésente, la sensualité chez Djamile Mama Gao, émane de ces images, de ces sonorités, ces rythmes, ces voisinages ou ces inventions ; qui traduisent un imaginaire érotique et une affirmation de soi destinés à mettre en scène le désir, les mots, l’ardeur, la vie, le soi, la joie d’être là, la joie du corps. Une joie qui n’exclut pas la révolte ni la colère ; tout en restant empreinte d'une poésie, qui elle, n’échappe pas, et ne veut pas échapper au réel ni au concret. A travers ses œuvres, Djamile Mama Gao laisse transparaître un je(u) d'appartenance, et de liberté, un je(u) de pulsions sublimées et de plaisirs solaires, mais aussi un regard sourire… Sa parole : en plus d’être porteuse d'une langue vivante qui, s’appuie constamment sur la (les) langue (s) africaines ; se tourne aussi vers le futur et s’invente. Le lire, c’est donc trouver dans cette langue même, un engagement tonique et une envie de faire, de s’emparer du temps. " Christian Marsan |